Destrier

  • 2016
  • Bruxelles

Continu et discontinu, poreux et étanche.

Le site du projet se trouve le long de la chaussée de Louvain. Il se présente sous la forme d’un long rectangle fin (environ 130m / 40 à 50m) longeant la chaussée sur son côté nord.

Au nord, le tissu diffus de la cité-jardin Destrier, comporte des immeubles bas, type « maisons jumelées », entourés par des jardins privés ou de l’espace public partagé.

L’implantation du projet de 130 logements se base sur une double stratégie ; avoir un projet continu dans sa construction, afin de protéger du bruit et donner un statut clair aux espaces vides résultants, et discontinu dans l’alignement afin de conserver la végétation existante et de souligner les percées visuelles, la profondeur du site, la porosité.

2016 – Lauréat concours

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L’implantation du projet propose un travail de connexion des poches successives existantes à l’aide d’un développement linéaire de hauteur variable qui contourne les massifs arborés. Le projet se développe sous forme d’un ruban, divisé en deux parties globalement équivalentes. Par ses gabarits moyens (rez+5), la silhouette du bâtiment marque: l’entrée de la ville, l’accès à la cité jardin et le raccord avec le tissu de moyenne hauteur qui s’arrête aujourd’hui au bâtiment de bureaux. Tout le reste du projet s’accorde avec le tissu de la cité-jardin et propose des gabarits bas de maximum rez+3.

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Le projet définit 5 poches publiques ayant des caractères différents. L’espace central (n°3) a un rôle de connexion urbanistique, de percée visuelle et marque le centre imaginaire du projet. Les poches 2 et 4 sont en lien avec la cité-jardin Destrier, tandis que les poches 1 et 5 conservent la végétation préexistante afin de perpétuer le caractère végétal du site.

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L’implantation des entrées, le positionnement de la nouvelle « maison Destrier » (poche n°4) et la définition des matériaux de façade qui varient en fonction de l’orientation facilitent la création d’une série d’ambiances particulières pour chaque espace public.