Le projet est moitié de la rénovation, moitié de la construction : au centre, un patio articule la transition.

– La salle à l’arrière :

Le projet est conçu comme un mouvement en spirale dont le ring de boxe serait le centre. Cette spirale qui démarre avec des locaux aux plafonds bas tourne autour du ring dans une ascension correspondant à des activités flexibles et différenciée pour finir par englober des mezzanines (musculation, gradins) et enfin le ring lui-même. Cette progression spatiale correspond à celle sportive, scolaire voire spirituelle des usagers.

Les accès depuis la rue :

L’entrée des visiteurs est conçue comme une promenade le long du chemin de fer.

Celle des utilisateurs, comme un parcours initiatique qui leur fait d’abord visiter les caves avant de remonter vers la lumière.

– Le vocabulaire architectural reprend, à sa manière, l’imagerie classique de la boxe : ascension sportive/sociale, déification du ring, miroirs, vocabulaire industriel des salles d’entrainement : acier brut, bois…

La commande est passée classiquement après un concours. Les informations sur les sports de combat nous manquaient pour avancer – Nous avons donc visité tous les centres de boxe de Bruxelles, et assisté à plusieurs rencontres. A l’époque, nous étudions aussi un projet de mosquée à Liège.

L’idée est venue d’une nouvelle littéraire qui permettrait de mieux comprendre les enjeux de ces deux activités qui m’étaient assez étrangères : prier et se battre. Voir textes en annexes